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· Publié le 18 novembre 2011 à 16h07
Sortiraparis.com vous propose de découvrir cette semaine : Chanthal Thomass, mon carnet d’adresses.
Chanthal Thomass, mon carnet d’adresses est sorti courant octobre aux
éditions du Chêne. Pâle copie de
la Parisienne d’Ines de la Fressange ou mouture renouvelée et améliorée ?
Dès les premières pages, on comprend que cet ouvrage à un avantage : il nous restitue la mode telle qu’on la vit. Les mots sont le reflet de notre pensée. Et puisque notre pensée n’est pas toujours fidèle à notre façon de nous habiller, (ces chaussures sont trop petites, tant pis… je les mets, ce jean me boudine, c’est forcément un effet d’optique), qu’il est agréable de lire que nous ne sommes pas seules ! Oui finalement, nous sommes justes entêtées, vulnérables et prédisposées à souffrir pour être belle, une femme normale en somme. Nous voilà rassurées.
Du même coup, la créatrice marque un point. On sent que Chantal, avant de faire partie du gotha de la mode elle est comme nous, avec plus de moyens, plus de créativité, plus d’expériences et un carnet d’adresse plus volumineux, certes, mais en tous cas, elle nous comprend. Au contraire de notre miroir qui nous fait croire, tout ce qu’on a envie de croire sans pour autant y croire. Bref, l’apanage d’une femme sensée n’est-il pas d’avoir l’habitude insensée de porter une tenue dans laquelle elle ne se sent pas particulièrement à l’aise ? Chantal elle, elle ne s’est pas laissée faire. Grâce à ce livre, on en apprend ainsi d’avantage sur cette forte personnalité. Alors que la mode à 16 ans, ne lui correspondait pas, elle confectionne ses propres vêtements. C’est cette inventivité qui le fera progressivement connaître, d’abord dans le prêt-à-porter, ensuite dans la lingerie. Anticonformiste, on découvre une femme volontaire qui s’est fait un nom à la seule force de sa créativité… et au soutien de Brigitte Bardot. Décidément, on commence vraiment à s’attacher au personnage…
La structure même du livre continue d’en gagner, des points. Le sommaire reprend l’alphabet et chaque lettre correspond à une classification de rangement, un peu comme des tiroirs qui s’ouvriraient en cas de besoins, ou plutôt des petits coffres à trésors dont la serrure fléchirait sous l’impulsion de notre seule volonté.
A comme accessoires, B comme boudoir, C comme chic et ainsi de suite… Vous avez donc envie d’une jolie paire de gants, d’une adresse qui vous offrirait saveurs contre calories… et pour un peu que vous aimiez voyager,
Chantal Thomass vous divulgue également ses coups de cœur dans toute la France : Paris bien sûr mais également Aix en Provence ou Bordeaux et même Londres ou New York.
Où Chantal perd un point finalement, c’est au niveau de la couverture. C’est joli mais un peu criard. Oui, on n’aimerait pas que notre
BFF le remarque dans notre sac et vienne à nous le piquer, non ça, on n’aimerait vraiment pas ! Et puis, il se corne un peu trop facilement et les coins s’abiment vite… En cuir noir il aurait été fabuleux… et beaucoup plus onéreux me direz-vous. D’ailleurs, on aurait d’avantage pu crier au plagiat, c’est vrai qu’elle est élégante la Parisienne dans sa robe façon moleskine…
Verdict :
Chantal thomas, mon carnet d’adresses, n’est pas une pâle copie de
la Parisienne d’Ines de la Fressange, si le concept reprend la même idée, on a affaire à un autre univers. Après tout un livre ressemble à un livre sans pour autant raconter la même histoire.
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Chantal Thomass, mon carnet d’adresses sur
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