En France, il ne sera pas si simple d'en venir à bout de la seconde vague. Après un reconfinement national et un pic atteint en mi-novembre, l'épidémie de coronavirus avait connu une baisse progressive... mais pas suffisamment rapide. À l'approche du déconfinement du 15 décembre 2020, à la veille des fêtes de fin d'année, l'objectif des 5 000 cas par jour n'avait pas été atteint. Conséquence : les conditions de sortie de confinement ont été durcies.
Cependant à l'aube de cette période de célébrations et de rassemblements, l'enjeux est crucial. Après avoir stagné en fin de confinement, l'évolution de l'épidémie a connu un rebond de 10% sur la semaine du 7 au 13 décembre 2020 selon les données de Santé Publique France. Pourtant, ce mardi 22 décembre 2020, le ministre de la Santé Olivier Véran invité sur TF1 l'assure : il n'y a pas de flambée épidémique.
On pourrait en partie attribuer cette hausse à la mise à disposition des tests rapides antigéniques qui révèlent des résultats en 15 minutes. De nombreux français ont décidé de se faire dépister avant de rejoindre leurs familles à l'occasion du réveillon de Noël mais aussi du Nouvel An. Selon les données de Santé Publique France, il existe bien une corrélation entre la hausse du nombre de test et la hausse du nombre de cas.
Néanmoins le virus continue de circuler activement sur l'ensemble du territoire. Si la tension hospitalière a baissé dans plusieurs régions, au 18 décembre 2020, 100 départements sont toujours classés en zone de vulnérabilité élevée en raison d'un fort taux d'incidence. Cet indicateur indique le nombre de cas pour 100 000 habitants. Selon certaines hypothèses, à l'issue de cette période de fêtes une troisième vague devrait rapidement suivre la seconde.
Covid : une troisième vague dès janvier 2021 ? Voici pourquoi ce scénario est réaliste
À l'approche des fêtes de Noël, l'enjeu sanitaire est plus que jamais présent dans les esprits. Réunions de familles, saison hivernale, effets du vaccin à retardement, mais aussi stratégie de lutte contre l'épidémie pas aussi efficace que prévu : un faisceau d'indices concordants laisse penser qu'une troisième vague de l'épidémie pourrait s'abattre dès le début de l'année 2021 en France comme dans le reste de l'Europe. Décryptage. [Lire la suite]
Parmi les régions où la circulation du virus est la plus active, quatre affichent un taux d'incidence supérieur à la moyenne nationale estimée à 139 sur les 7 derniers jours : Grand Est, Bourgogne-Franche-Comté, Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur. Avec un taux d'incidence a 223 sur la semaine du 12 au 18 décembre 2020, la région Grand Est serait à priori celle qui affiche le taux d'incidence le plus élevé de France.
Hospitalisations en France ce Vendredi 30 juin 2023 : taux d'occupation lits de réanimation par région
On continue de suivre de près les données concernant la situation du coronavirus en France. Ce Vendredi 30 juin 2023, 9,47 % des lits de réanimation sont occupés en France. [Lire la suite]
Concernant l'occupation en service de réanimation, les régions Bourgogne-Franche-Comté, Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur sont encore dans le rouge au 21 décembre 2020, affichant respectivement un taux de 84,3%, 81,4% et 62,6%. Par rapport à cet indicateur, la région Grand Est est de son côté classée orange avec un taux d'occupation à 58,5%.