La France a suspendu tous les déplacements en provenance du Royaume-Uni. Impossible de rentrer dans l’hexagone en train, en avion ou encore en bateau, en raison d’une nouvelle variante du Coronavirus extrêmement contagieuse, découverte outre-Manche. Depuis ce dimanche, d’autres pays ont également décidé d’interdire les vols en provenance de Grande-Bretagne. C’est notamment le cas des Pays-Bas, de la Belgique, de l’Italie, ou encore de l’Allemagne.
Cette décision prise par le gouvernement français, à l’issue d’un Conseil de défense sanitaire, est effective pour une durée de 48h, soit jusqu'à mercredi, le temps "de mettre en place les protocoles", a fait savoir la ministre déléguée à l’Industrie.
Ce 22 décembre 2020, France Info révèle que la France va rendre obligatoire le test PCR pour ses ressortissants qui souhaiteraient rentrer dans l'hexagone pour les fêtes de Noël et de fin d'année. Cette nouvelle mesure, qui devrait être confirmée par le gouvernement dans l’après-midi, concerne aussi les Britanniques qui résident de façon permanente en France et qui comptent revenir dans l’hexagone. Même chose pour les professionnels, à l’instar des routiers. En revanche, les frontières resteront fermées pour les autres, et notamment pour les citoyens britanniques.
Le 21 décembre sur France Inter, le secrétaire d'État aux Affaires européennes les avait déjà invités à faire des tests PCR.
"Nous avons un message très simple : 'faites des tests PCR'", a insisté Clément Beaune. "C'est ce qui sera certainement demandé si, au-delà du délai de 48 heures, nous pouvons organiser des trajets, ferroviaires, par ferry, par avion, de retour, c'est notre souhait. Mais d'ores et déjà, il y a parfois un petit délai, notamment au Royaume-Uni, il faut faire un test PCR parce que ce sera certainement une des exigences demandées au retour." a-t-il ajouté.
Le secrétaire d'État aux Affaires européennes était aussi revenu sur cette suspension de 48h qui est selon lui "un délai d'urgence et de précaution". "C'est 48 heures pour clarifier les informations scientifiques et faire la transparence" mais aussi "48 heures pour coordonner encore mieux au niveau européen. Il y a une réunion à Bruxelles pour voir ce que nous faisons justement au-delà de ce délai" et enfin "48 heures pour chercher des solutions au-delà de ce blocage de 48 heures très strict" pour "nos ressortissants, nos compatriotes qui sont au Royaume-Uni, qui voudraient, c'est légitime, pouvoir rentrer pour les fêtes" a-t-il expliqué.