Valérie Pécresse veut aider les jeunes actifs. Ce dimanche 28 février 2021, la présidente de la région Île-de-France annonce le lancement à partir du 1er mars du "revenu jeunes actifs" (RJA). Pour bénéficier des 500 à 670 euros par mois promis, les jeunes entre 18 et 25 ans sans emploi devront passer une formation gratuite, notamment dans des secteurs d'activité qui recrutent massivement.
Pour expliquer l'objet d'une telle démarche, la présidente LR de la région capitale donne dans l'émission le Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI un constat de la crise économique et sanitaire actuelle. "Le paradoxe de cette crise, c'est qu'il y a à la fois des secteurs économiques qui sont à terre et des secteurs économiques qui recrutent massivement et qui sont en pénurie d'emploi", affirme Valérie Pécresse. En ce sens, elle désigne des secteurs d'activité comme "le numérique, la sécurité, l'agroalimentaire, l'industrie, la santé et le social, le bâtiment et la construction".
Comme elle l'affirme au micro de RTL, les secteurs cités ci-dessous offrent "des dizaines de formations aux centaines de métiers" qui amènent la région à financer "45 000 formations vers ces métiers, avec des embauches directes à la clé", promet l'élue de droite. Son entourage indique à l'AFP qu'une telle mesure devrait coûter environ 270 millions d'euros à la région.
Ne pas enfermer les 18-25 ans dans l'assistanat
Ainsi, c'est par la formation dans des secteurs en mal de ressources humaines que Valérie Pécresse entend donner un coup de pouce aux moins de 25 ans, tout en soutenant l'activité économique. "En s'inscrivant à l'une des formations gratuites et qualifiantes du catalogue régional", tous les jeunes participants à l'initiative pourront toucher "un revenu net de 500 à 670 euros par mois, pour toute formation suivie d'une durée au moins égale à quatre mois", comme on peut le lire sur le communiqué de presse de la région IDF.
D'ailleurs, si la formation proposée correspond à un des secteurs d'activité cités par la présidente de région, les jeunes actifs pourront toucher une prime allant jusqu'à 1000 euros. "Je suis totalement contre enfermer des jeunes de 18 à 25 ans dans l'assistanat", rappelle Valérie Pécresse. Dans le même temps, elle souhaite généraliser l'aide régionale de 1300 euros pour aider les jeunes à passer le permis de conduire, qui reste un véritable frein à l'embauche pour des milliers de jeunes franciliens.