Alors que la France fait face à une quatrième vague d'épidémie de coronavirus survenue plus tôt que prévue, le Pass Sanitaire se voit étendu à de nombreux lieux publics. Une décision qui n'est pas au goût d'une partie des français qui voient là des mesures liberticides. Ainsi, depuis plusieurs week-ends, des manifestations anti-pass sanitaire se rassemblent dans toute la France.
Lors de son question-réponse sur les réseaux sociaux, le président Emmanuel Macron a directement répondu à la polémique qui enfle autours de l'instauration du Pass Sanitaire. Alors que certains français s'inquiètent d'un reconfinement, le chef d'état affirme que le Pass Sanitaire est bel et bien une alternative à la fermeture des commerces non-essentiels et aux restrictions de déplacements. "Si nous n'avions pas le Pass Sanitaire aujourd'hui, on serait obligés de refermer, c'est-à-dire de faire porter la contrainte sur tout le monde. Avec le Pass Sanitaire on la fait porter uniquement sur celles et ceux qui ne se sont pas encore fait vacciner et en leur demandant de se tester pour protéger les autres." déclare-t-il alors dans une vidéo publiée sur Tiktok.
"Un exemple tout simple que je peux vous donner, je suis aujourd'hui dans le département du Var, le taux d'incidence est de 455. Ça veut dire qu'il y a 455 cas positifs pour 100 000 habitants. Avec ce chiffre là, à l'automne-hiver dernier rappelez-vous, nous aurions remis un couvre-feu, fermé les restaurants, les bars, les salles de cinéma ou de théâtre. On peut aujourd'hui les laisser ouverts et ouvertes grâce au Pass Sanitaire."
Et de conclure " Nous avons la chance dans notre pays d'être suffisamment forts, solides, pour indemniser celles et ceux qui ont des contraintes, accompagner les citoyens comme les entrepreneurs et surtout nous avons pu acheter des doses de vaccin, là où dans d'autres pays, au Brésil comme ailleurs, les gens manifestent pour avoir des aides et des vaccins. Alors ces vaccins que nous avons acheté, dont nous disposons, utilisons-les pour nous protéger et protéger les nôtres."
La vidéo complète :