Le président de la branche hôtellerie de l'Union des métiers et des industries de l’hôtellerie, Laurent Duc, déplore une véritable "catastrophe" pour le milieu de l'hôtellerie et de la restauration, suite à l'annonce de l'instauration du pass sanitaire, notamment sur les terrasses.
Il déclare sur France Info que le gouvernement "est allé trop loin avec l'obligation du pass sanitaire sur les terrasses" et qu'un "assouplissement sur les terrasses aurait simplifié la fin de l'été". Il envisage un mois d'août "morose" suite aux annulations des clients, dès l'annonce d'Emmanuel Macron le 12 juillet.
En Italie, le pass sanitaire a également été mis en place, mais pas sur les terrasses, une différence que Laurent Duc trouve "d'une logique à toute épreuve". Il déplore une "rupture" dans les décisions, "les hôtels n'étant pas concernés par le pass pour la location de chambre", mais bien obligatoire pour aller manger au restaurant de l'hôtel.
Il n'est pas contre le pass sanitaire qui permet de laisser ouverts les commerces, mais estime que le demander sur les terrasses n'est pas justifié. L'indiscrétion de cette mesure lui fait redouter le contrôle des pass sanitaires, qui va générer des conflits entre les restaurateurs et les clients. Cela s'ajoute au manque de touristes étrangers, habituellement une part importante de la clientèle.