Le vaccin russe contre la Covid désormais homologué ! Moscou a annoncé avoir validé la version "light" de Spoutnik V, désormais autorisé sur le marché. Un vaccin en revanche destiné à l'export, pour aider les pays n'ayant pas accès aux vaccins à pouvoir vacciner sa population. Cette version "light" du vaccin ne nécessite qu'une seule dose (au lieu des deux prévues dans sa version "normale"), protégeant les personnes vaccinées à hauteur de 79% dans certains cas, voire moins, au lieu des 90% annoncés pour sa version classique.
Concernant son financement, c'est le Fonds souverain russe (RDIF), qui a financé le développement de Spoutnik V, qui prend actuellement en charge "les essais cliniques du vaccin Spoutnik Light", comme l'a indiqué Kirill Dmitriev, patron dudit fonds, dans un communiqué. Spoutnik V "est ainsi capable de devenir une solution temporaire efficace pour plusieurs pays ayant atteint un pic de la maladie (...) et qui cherchent à sauver le plus de vies possible", a-t-il également poursuivi. En revanche, en Russie, "Spoutnik V en deux doses restera toutefois le principal vaccin utilisé" dans le cadre de l'actuelle campagne de vaccination lancée en décembre, comme l'expliquent nos confrères de BFMTV.
Pour rappel, la vaccination avec Spoutnik V a débuté sur le territoire russe dès le 5 décembre, alors que la campagne ne devait commencer qu'en janvier. Médecins, travailleurs médicaux, travailleurs sociaux et enseignants avaient alors été les premiers servis, souvent plus exposés à la maladie. Concernant la deuxième injection, celle-ci survient 21 jours après la première.
Contrairement à la France, il a été choisi de ne pas administrer le vaccin aux plus de 60 ans. Sont aussi exclues les personnes souffrant de certains problèmes de santé, les femmes enceintes et les personnes ayant eu une maladie respiratoire au cours des deux dernières semaines.
Un vaccin a fait polémique pendant plusieurs mois. Annoncé en grande pompe par Vladimir Poutine, avec un taux d'efficacité de 95%, selon les résultats provisoires, les scientifiques avaient quant à eux exprimé des inquiétudes sur la rapidité de l'autorisation de mise sur le marché, alors que les études étaient encore en cours.