La quatrième vague préoccupe chaque jour un peu plus les scientifiques et les autorités. Dans une interview accordée au Journal du Dimanche, ce 25 juillet, Aurélien Rousseau, le directeur de l'Agence régionale de santé (ARS) d'Île-de-France, redoute cette nouvelle vague. Selon lui, en cas d'arrivée précoce, début août, elle représentera alors un « risque majeur » pour les hôpitaux.
« Au bout de trois vagues, on n'a plus aucun doute : oui, il y a aura un impact sur les hôpitaux », affirme Aurélien Rousseau, précisant toutefois que « les projections des modélisateurs de l'épidémie sont plus incertaines que l'été dernier » dans la mesure où une partie de la population est désormais vaccinée.
« Le risque majeur, ce serait une arrivée précoce de la vague, en août, en période de pénurie d'effectifs. Si elle a lieu en septembre, les personnels seront plus nombreux à avoir repris, mais on n'évacue pas un an et demi de mobilisation en quelques semaines de congés » estime-t-il dans cette interview.
Aussi, pour freiner cette 4e vague de contaminations, Aurélien Rousseau rappelle que « nous avons une arme massive: la vaccination ». « Chaque injection peut empêcher une entrée en réa dans un mois », affirme le directeur de l'ARS d'Île-de-France.
En déplacement en Polynésie française ce 25 juillet, Emmanuel Macron a lui aussi rappelé l’importance de se faire vacciner pour faire face à la progression du variant Delta dans le pays.
Pass sanitaire: Emmanuel Macron
En déplacement en Polynésie française ce dimanche 25 juillet 2021, Emmanuel Macron dit assumer totalement les décisions prises autour de l’extension du pass sanitaire, alors que 161 000 manifestants sont descendus dans la rue ce samedi pour dénoncer le projet de loi. Depuis Tahiti, le président de la République a également une nouvelle fois appelé à se faire vacciner contre le covid-19. [Lire la suite]