Son dernier film a cartonné cet hiver dans les salles de cinéma, alors que la neige refroidissait nos petites mains. Elle nous a émut aux larmes avec ses allures de femme terriblement maladroite, mais irrésistiblement attachante. Isabelle Carré, est un peu comme ça dans la vie, me confiait Pierre Niney, également à l'affiche des Emotifs anonymes. Sur une scène de théâtre, celle des Mathurins, sa délicatesse s'annonce encore plus palpable, en particulier sur un texte aussi désarmant et troublant que celui d'Une femme à Berlin.