C’est au Paradis que l’on trouve les pires démons. Du moins, voilà ce qui se passe au Lucernaire, du 13 mai au 4 juillet 2015 : dans la salle la plus haut perchée du théâtre – nommée Paradis –, un texte noir de Lars Norén est joué, mettant en scène la destruction de deux couples. Orgie, cérémonie mortuaire, apéro entre amis, le ton oscille selon les éclats de voix, faisant exploser au passage l’idée d’un bonheur conjugal.