L’été dernier, Meio fio a électrisé les spectateurs : c’était Membros, déjà. Les revoici avec Febre [la fièvre]. Ces rescapés d’une ville de près de 200 000 habitants, qui connaît le plus grand nombre d’homicides de tout le Brésil, ont fondé leur compagnie autour du désir de démentir les idées préconçues sur la violence – elle serait innée chez l’humain, par exemple. Membros, revenu vivre au pays, promène maintenant à travers le monde son incarnation intense d’un Brésil qui tente de se construire.