Les restaurants chics et branchés

Par La Rédac · Publié le 16 janvier 2012 à 16h01
Définition du mot « branché », trouvée sur internet :«La mode, la tendance, lancée par les people, la presse et les leaders d'opinion». Découvrez la sélection des restos chics et branchouille de la capitale.
Si j’ai bien compris, seules, les personnes seulement définies ci-dessus et correspondant à ces « cases » respectives, sont autorisés à parler de ce phénomène très parisien. (Secte aujourd’hui présidée par Steevy Boulay et Massimo Gargia). Comment faire alors pour dresser une liste exhaustive des restaurants branchés de la capitale : Dois-je les appeler ? Non, je ne vais sûrement pas comprendre, ils sont beaucoup trop pointus pour moi.

Bon réfléchissons… Je ne me considère pas comme une personne de la mode (encore que j’ai des Converse !), ni comme un people (je connais tout de même le cousin du voisin des Daft Punk !). Je ne suis pas très tendance (même si j’écoute les Wax Tailor), et je ne suis encore moins un leader d’opinion (je n'ai jamais été élu délégué de toute ma scolarité). Alors je suis quoi ? Ah oui, journaliste j’oubliais… Je suis donc dans le devoir de vous aider, bande de délaissés !

ANDY WAHLOO
Bizarrement le petit « Andy » nous a dit OUI tout de suite ! (j’étais obligé de la faire, pardonnez-moi.) Andy c’est d’abord Mourad Mazouz, le très charismatique « Momo », chouchou des parisiens et d’une poignée de mondains. Il y a quelques années, il ouvre le restaurant « 404 » à République. Carton plein ! Puis il crée « Momo’s » à Londres, repère oriental des stars internationales puis entreprend « Sketch » un lieu incroyable au cœur de la capitale anglaise. Mais il lui manquait quelque chose. Un lieu insolite, sortant de l’ordinaire : « Andy Wahloo ». Ce petit bar-resto tendance Wharol à l’orientale est sorti tout droit de l’imagination et de l’esprit délirant de Mourad Mazouz et son frère Akim. Andy Wahloo est situé à quelques mètres seulement de son grand frère le 404.

La cuisine est simple et moderne, plaisante et bon marché. Ici la spécialité, ce sont les kémias Warholiens, à savoir des tapas méditerranéens complètement déjantés, à l’image d’Andy (pas celui des Rita mais celui de New York !) Les différents couscous remportent eux aussi, un franc succès. Pour la déco, c’est essentiellement de la récup’ ! Les pots de peintures font ici office de poufs et les caisses de Coca servent de table ronde. C’est kitsch à souhait mais on s’y plaît. La musique agréable est en revanche un peu forte après 22h.

Andy Whaloo est devenu le repère des bobos et le côté hype l’a emporté sur la convivialité des débuts. C’est bien dommage… Allez-y plutôt pour déjeuner, c’est plus sympa. Profitez, par exemple de la terrasse pour fumer un narguilé ou boire un Mojito (l’un des meilleurs de Paris).
Pour un repas comptez de 15 à 20 €.

LA VILLA SPICY
Comme son nom l’indique, la Villa Spicy symbolise le paradis des saveurs et des épices. Ce restaurant cosy à l’ambiance provençale et contemporaine nous offre aussi une superbe terrasse. Particularité non négligeable et valable dès les premières journées ensoleillées de l’année.

Idéalement situé, près du rond-point des Champs-Elysées, ce restaurant propose une cuisine aux parfums du Sud. Epicée à souhait, les inconditionnels l’adore. A l’extérieur, les murs sont en briques rouges et lui donnent un côté chaleureux. A l’intérieur, les boiseries renforcent l’idée de convivialité. Compter environ 50 € par personne. Menu tout compris avec boissons.

LE MINI PALAIS
Amis blasés bonjour, amis parisiens bonsoir ! IUn lieu saura satisfaire les plus ronchons, les plus parisiens en somme : le Mini Palais, situé sur un site exceptionnel classé monument historique. Vous aurez la joie de pouvoir contempler la Seine, via la terrasse, sous les colonnes du Grand Palais, avec vue sur le Petit… Palais. Le décor est planté.
La déco est fashion avec des luminaires gigantesques et des compteurs de mini accrochés au mur. Le tout modernisé avec du mobilier tout neuf. La cuisine de Gilles Choukroun est très inventive comme à son habitude : Emulsion de langoustine en entrée, blanc de volaille poché avec tomates caramélisées, chorizo et dattes. En dessert la tarte au citron "à l'envers" est un délice. Il faut compter environ 50 € par personne. Pas mini l’addition…

LE BON
On pourrait se dire : « Encore du Starck et rue de la Pompe en plus… Beaucoup trop cliché pour moi ! » Et bien, Oui c’est du Starck, dans le 16ème, la Mecque de la bourgeoisie parisienne. Mais aussi surprenant qu’il soit, l’endroit est différent de ce que l’on peut imaginer.

La façade est singulière et l’on sent tout de suite qu’on se trouve dans un endroit particulier. La cuisine, signée Bruno Brengea, est inventive et a voyagé à travers le monde.

Le Bon, vous propose entre autre, des crevettes de Madagascar avec citronnelle en tartare. Une raie poêlée avec pomme de terre écrasées. En dessert, l’assiette « choco bon » est un régal.

LE GEORGES
C’est sans doute le café le plus hype de Paris. Made in Costes, Le Georges est à l’image du centre qui l’accueille, à savoir ultra contemporain. Dans un décor très épuré, le restaurant est avant tout une œuvre d’art, plus qu’un restaurant gastronomique.

Très éclairé, l’ensemble fait ressortir la partie métallique et dominante du lieu et donne un résultat très surprenant au regard. Les clients viennent ici pour la vue, l’une des plus belles de Paris mais aussi pour son côté m’as-tu-vu.
L’équipe est très souriante et parle toutes les langues, ce qui n’est pas négligeable pour un restaurant qui plaît aussi beaucoup aux touristes. Côté assiettes, « le tigre qui pleure », délicieux filet de bœuf ou le « Silver Cod », cabillaud au champagne figurent parmi les spécialités du Georges. En dessert, laissez-vous tenter par le « Macaron à la framboise ».
Pour épater la galerie, le choix de cet établissement du groupe Costes est avéré…

LE TOKYO EAT
C’est le restaurant du Palais de Tokyo. De larges espaces, une cuisine immense, des matériaux simples et lumineux et des étranges portraits masquent les fenêtres. N’oublions pas non plus les fameux luminaires roses qui font aussi office d’enceintes.
Bref, comme vous pouvez l’imaginer, vous êtes dans un lieu atypique. le Tokyo Eat est une véritable bouffée d’oxygène dans ce paysage parfois terne des restaurants parisiens.
La cuisine dirigée par Thierry Bassard se veut décalée et inventive. Des menus colorés vous sont proposés comme le fameux menu Rose, avec, comme son nom l’indique, des plats de couleur rosée (crevettes, saumon, etc).
Pour le dessert, vous pourrez essayer le carpaccio de fraises au sirop de miel-citron. Plusieurs variétés de thé, des jus de fruits frais et des milk-shakes vous sont également proposées. Alors pourquoi pas cet été ?
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Informations pratiques

Lieu

69 Rue des Gravilliers
75003 Paris 3

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