Jojo Rabbit, c'est le prochain long-métrage de Taika Waititi adapté du roman de Christine Leunens, Le Ciel en Cage, de retour au cinéma le 22 juin 2020. Le métrage est sorti une première fois le 29 janvier 2020 puis le 28 mai 2020 en VOD à l'achat et en location digitale le 19 juin 2020. Un film un peu particulier, puisque celui-ci se veut être une satire du nazisme, sur un ton humoristique décalé et décomplexé, avec un réalisateur prêtant ses traits à Adolf Hitler, version ami imaginaire du héros. Un véritable ovni signé du réalisateur de Thor : Ragnarok, avant que celui-ci ne prenne les commandes du quatrième volet de Thor, intitulé Love and Thunder, pour Marvel Studios.
Côté casting, on retrouve Scarlett Johansson (Lucy, Avengers : Endgame...), Thomasin McKenzie (Le Hobbit : La Bataille des Cinq Armées, Top Gun : Maverick...), Taika Waititi (Vampires en toute intimité, Thor : Ragnarok...), Sam Rockwell (Three Billboard : Les Panneaux de la Vengeance, Vice...), Rebel Wilson (Le Coup du Siècle, Cats...), Stephen Merchant (Logan, Millenium : Ce qui ne tue pas...) ou encore Alfie Allen (Game of Thrones, The Predator...). Une comédie déjantée aux allures de métrage à la Wes Anderson dans ses situations absurdes et rocambolesques... Vous voulez en voir plus ? On découvre alors les bande-annonces !
Lors de sa venue en France, nous avons pu échanger quelques mots avec Taika Waititi :
Synopsis :
Jojo est un petit allemand solitaire. Sa vision du monde est mise à l’épreuve quand il découvre que sa mère cache une jeune fille juive dans leur grenier. Avec la seule aide de son ami aussi grotesque qu'imaginaire, Adolf Hitler, Jojo va devoir faire face à son nationalisme aveugle.
Bande-annonce 1 :
Bande-annonce 2 :
Critique :
Jojo Rabbit est un long-métrage aussi curieux que touchant dans son approche de la guerre et de l'embrigadement de la jeunesse par les nazis. Une comédie sur le fil, très audacieuse et qui réussit le pari de faire sourire sur un sujet assez grave en pointant du doigt le ridicule de la figure même du nazisme, que le réalisateur incarne avec justesse et mesure, et de ses partisans. Mais ne pensez pas que le métrage reste léger du début à la fin… Le poids de l'Histoire, trop lourd encore, retombe indubitablement au fur et à mesure que le film progresse pour nous donner des séquences dures et touchantes, comme pour nous rappeler la violence et les atrocités commises à l'époque. Une justesse dans l'utilisation des ruptures de ton, omniprésentes, sorte de schizophrénie qui aboutit à un film profond, dynamique et complexe. Une petite claque de cinéma à découvrir de toute urgence !
Horaires :
Un film à (re)découvrir en salles le 22 juin 2020
Dates et Horaires
À partir du 22 juin 2020