Londres comme vous ne l'avez probablement jamais vu... Watch Dogs : Legion, suite des deux premiers opus de la franchise signée Ubisoft, est désormais disponible sur consoles PS4 et Xbox One depuis le 29 octobre (dès le 10 novembre sur Xbox Series et dès le 19 sur PS5). Un jeu qui vous plonge au cœur d'un Londres futuriste où la technologie contrôle une bonne partie de la vie des Britanniques.
Le pitch ? Après une série d'attentats à Londres désignant DedSec, collectif secret de hackers luttant contre l'implémentation et l'utilisation du ctOS (sorte de Big Brother stockant les données des populations dans les villes où ce système est installé, et contrôlant tous les systèmes électroniques des dites villes), vous avez pour mission de contrecarrer les agissements de Zero Day, les vrais auteurs de ces attaques, et redorer le blason du collectif en recrutant de nouvelles recrues dans toute la ville.
Un soft pour lequel plusieurs bandes-annonces ont été présentées, dévoilant de nombreux aspects du jeu quant à son gameplay, ses décors ou encore sa bande-son (notamment lors de la conférence Ubisoft Forward du 10 septembre dernier). Plusieurs vidéos nous montrant, entre autres, sur le recrutement de nouveaux hackers via des missions, ou encore la participation d'un artiste emblématique de la scène londonienne, invité à participer au jeu : Stormzy.
À noter également le retour d'un personnage particulièrement apprécié des joueurs, Aiden Pierce, le héros du premier opus, dans un DLC compris dans le Season Pass. Une annonce d'Ubisoft qui devrait ravir les gamers de la première heure !
Notre test :Watch Dogs : Legion séduit par plusieurs aspects, à commencer par le plus gros changement de la franchise, à savoir la disparition du personnage principal prédéfini, et la possibilité d'incarner n'importe quels Londoniens dès le début (le jeu vous propose une sélection de personnages pour débuter l'histoire du soft). Un atout qui permet de donner un coup de fraîcheur à une franchise qui se reposait un peu sur ses lauriers quant à l'approche de son histoire.
Et Ubisoft pousse l'expérience jusqu'au bout, puisque chaque PNJ peut être recruté, ayant chacun leur point fort et leur point faible. Un ouvrier vous permettra par exemple de faire apparaître un drone sur lequel vous pouvez grimper et le contrôler pour accéder à des zones en hauteur. Autre exemple, recruter un avocat vous permettra de faire sortir vos agents plus rapidement de prison, tout comme une infirmière vous permettra de soigner plus rapidement vos recrues envoyées à l'hôpital. Et comme pour les précédents opus, les hackers vous permettront de prendre le contrôle de divers objets connectés, bien que chaque recrue en soit désormais capable, en ce qui concerne les bases.
Autre aspect des plus plaisants, un gameplay assez familier qui ne devrait pas dérouter les fans, bien que quelques nouveautés n'auraient pas été de trop pour se renouveler. Vous pouvez donc, comme dans les précédents opus, contrôler les véhicules sur votre chemin pour bloquer la circulation (pratique pendant les courses poursuites), mais également déclencher des pièges à distance pour mettre à terre vos ennemis. À noter la possibilité d'utiliser un drone-araignée capable de se faufiler dans beaucoup d'endroits et éviter à votre agent de se faire prendre.
À cela s'ajoute une quantité incommensurable de missions annexes, pour faire durer le jeu (et accessoirement crafter votre matériel), ainsi que la possibilité de jouer en ligne dès le 10 décembre prochain (tout n'est pas encore en place). En revanche, on regrette quelques fonctionnalités des précédents opus, comme appeler la police pour attaquer divers gangs à votre place, ou encore la capacité de contrôler les feux de signalisation, vraiment pratique en voiture, lorsque l'on est poursuivi par ses ennemis. N'en reste pas moins que Watch Dogs : Legion est plutôt plaisant à jouer, même s'il mériterait des améliorations. Un soft digne de Black Mirror à mettre entre les mains de tous les fans.
Bande-annonce 1 :
Bande-annonce 2 :