Activision fait la guerre aux tricheurs dans Call of Duty ! L'éditeur de jeux vidéo a annoncé avoir intenté un procès contre six personnes situées en Allemagne et responsables d'un site internet, EngineOwning, proposant des logiciels de triche pour sa franchise. "Activision a dépensé et continue de dépenser d’énormes ressources pour lutter contre la triche dans ses jeux", expliquent ainsi les avocats de l'entreprise, cités par nos confrères de 20Minutes.
Et de poursuivre : "En dépit de ces efforts, la vente et la distribution du logiciel de tricherie par les défendeurs ont causé à Activision des dommages massifs et irréparables à son fonds de commerce et à sa réputation, ainsi qu’une perte de revenus substantielle". Dans le détail, les créateurs d'EngineOwning sont accusés d'avoir enfreint les droits d'auteur, d'avoir violé les conditions de service de l'éditeur et d'avoir distribué "des aimbots, triggerbots et autres techniques de triche", toujours selon nos confrères de 20Minutes.
Sont concernés trois jeux de la franchise en particulier : Call of Duty : Modern Warfare, Call of Duty : Vanguard et Call of Duty : Black Ops. Pour accéder à ces logiciels de triche, le site propose un abonnement, allant de cinq dollars pour un accès pendant trois jours à 45 dollars, pour 90 jours d'accès. Et concernant ces logiciels, ceux-ci permettent aux joueurs d'avoir accès à la visée et au tir automatique ou encore à la localisation d'autres joueurs, fonctionnalités inexistantes dans les softs Call of Duty et facilitant grandement les meilleurs scorings.
Une lutte contre les tricheurs qu'Activision même d'arrache-pied depuis un certain temps... Depuis le lancement de Call of Duty : Warzone, l'éditeur avait annoncé avoir banni "plus de 475 000 comptes pour tricherie", comme le rapporte 20Minutes. Des tricheurs qui "nuisent à la capacité des clients légitimes à profiter et à participer aux expériences en ligne soigneusement créées par Activision", selon les avocats de l'entreprise. Fin 2021, la société a également renforcé son arsenal anti-triche avec la mise en place d'un logiciel de défense contre les pirates informatiques. Des mesures qui devraient être poursuivies et renforcées, malgré le procès.