Report : Le Zénith renversé par la folie Shaka Ponk... et Bertrand Cantat

Par · Publié le 1er janvier 2012 à 21h28
En ce vendredi 25 novembre 2011, le Zénith de Paris accueille une des flèches montantes de notre génération. Entre rock et électro, le groupe Shaka Ponk a su charmer les foules de jeunes, et de moins jeunes, comme le prouve une fosse où se côtoie toutes les générations.
En ce vendredi 25 novembre 2011, c’est un Zénith surexcité qui accueille en première partie le groupe californien Evaline, avant la folie SHK PNK,. Satisfait de cette première partie, c’est sous un tonnerre d’applaudissements que les jeunes américains regagnent les coulisses. Après les 20 minutes traditionnelles de break, quand enfin les lumières s’éteignent, ça hurle et ça saute de partout. Les fans sont au rendez-vous, et ça fait chaud au cœur pour ce groupe, presque inconnu il y a encore deux ans de celà.

Pendant plus de 2 heures, les membres extravagants de Shaka Ponk (Steve en kilt, CC en squelette) déchaineront la foule. Des succès incontestables de leurs premiers albums (Hell’o, Twisted Mind, Prima Scene…) aux nouveaux titres déjà adoptés de leur dernier opus (Sex Ball, I’m Picky, Brunette Localicious…), les six bêtes de scène n’étaient pas au bout de leur surprise. En tournée dans la France entière depuis déjà plusieurs mois, c’est un public passionné qui les a accueilli, chantant en cœur, dansant, et slamant. Ça crie, ça bouscule : un vrai concert de rock, comme on les aime. Alors quand Frah, le très charismatique chanteur, se confie sur leurs débuts, les galères à Berlin, et les concerts devant 10 potes, on ne peut que se rendre compte du phénomène : ils marchent vers la gloire, et le Zénith, ce n’est que le début. Quand retentissent les premières notes de How We Kill Stars, on n’a rarement vu une salle si dansante.

Deuxe heures de show trépidantes, de mélodies entrainantes. La vraie surprise du concert n’arrive qu’à l’heure du deuxième rappel. Pour interpréter Palabra mi amor, c’est bel et bien Bertrand Cantat qui débarque devant des milliers de yeux ébahis, mais très vite, euphoriques. Pour l’ex détenu de Muret, c’est une ovation, une vague de cris et d’encouragements. Sur la scène, Cantat se trémousse, multipliant les accolades avec les membres du groupe, comme pour profiter de ce précieux moment qu’il ne goute plus que très peu. Comme lors de son apparition lors d’un concert de ses amis du groupe Eiffel, la foule est en furie et savoure ces instants, comme si devant ses yeux, apparaissait une icône déchue du Rock’n’roll qui nous avait tant manqué.

Puis, le groupe et Cantat interprètent le très fameux Instant Karma écrit par John Lennon en 1970. Le Zénith reprend en cœur et Bertrand Cantat semble conquis de bonheur, avant de rendre la scène aux rois de la soirée, et à leur dernière chanson. Pour cet ultime rappel parisien, ils ont choisi l'une des chansons emblématiques de leur carrière : French Touch Puta Madre. L’euphorie est à son comble, et ils laissent leurs fans pleins d’étoiles (et pas que filantes) dans les yeux.

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