À Paris, la priorité est donnée à l'écologie. De nombreuses mesures telles que la piétonnisation des berges de Seine, la mise en place du système Crit'air ou encore l'aménagement d'espaces verts de plus en plus nombreux visent à rendre la capitale française plus eco-responsable. En luttant contre les effets de la pollution et le réchauffement climatique, Paris se transforme à la vitesse grand V.
La capitale a été jusqu'à se déclarer en "état d'urgence climatique", une mesure qui a également été prise au Royaume-Uni, à New-York ainsi qu'en Irlande. Une manière de tirer à nouveau la sonnette d'alarme. Suite à cette déclaration, Paris annonce également une future académie du Climat, ainsi qu'un GIEC Paris.
Ainsi le réchauffement climatique devient un sujet crucial lorsqu'on en arrive à la question de l'avenir de la capitale. Et de plus en plus d'études scientifiques tirent à tour de rôle la sonnette d'alarme. C'est le cas par exemple d'une analyse réalisée par l'université ETH Zurich qui a été publiée dans la revue PLOS ONE.
Celle-ci indique que, d'après le scénario le plus optimiste, d'ici 2050, le climat à Paris serait similaire à celui de Canberra, la capitale australienne. Les villes européennes connaîtraient ainsi une hausse moyenne de 3,5°C en été et de 4,7°C en hiver. Cette étude a été réalisée à partir d'une analyse du climat de 520 grandes métropoles dans le monde selon 19 variables (température, précipitation, etc)