Une semaine après l'instauration d'un troisième épisode de confinement en France, les contrôles se durcissent. Alors que chacun est invité à rester chez soi et à ne se déplacer que pour des raisons nécessaires et à condition d'avoir une attestation, la difficulté de l'application de cette mesure a déjà entraîné une augmentation de l'amende en cas d'infraction.
Alors que 19 départements se trouvent depuis jeudi dernier sous le coup des nouvelles "mesures fortes de freinage", Matignon indique à l'AFP ce vendredi 26 mars 2021 que les contrôles de police vont "s'intensifier dès ce jour", dans "les gares, aéroports et péages routiers". Les contrôles liés au "respect des gestes barrières" vont également se poursuivre.
Forcément, l'objectif est de lutter efficacement face à la troisième vague de l'épidémie qui touche plus particulièrement l'Île-de-France et les Hauts-de-France. Et surtout de faire respecter les nouvelles mesures restrictives annoncées par le gouvernement au soir du jeudi 18 mars 2021. C'est suite à une réunion entre le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avec le Premier ministre Jean Castex que les mesures ont été précisées. Des contrôles renforcés alors que la situation sanitaire est "critique avec l'entrée en action de la troisième vague et la prédominance du variant Britannique", souligne Matignon.
Pour les services du Premier ministre, "une course contre la montre est engagée" dans le bon respect des gestes sanitaires. Dans les gares, aéroports et péages parisiens, il faut donc s'attendre à une multiplication des contrôles dès ce vendredi, et pour tout le week-end. Pour rappel, en cas de non-respect des restrictions, vous encourez une amende de 135 euros.
Ces infractions ont pu être observées dans plusieurs villes françaises. À Paris, la mairie a lancé un appel à la responsabilité de chacun en indiquant que des mesures plus strictes pourraient être mises en œuvre. Dès le vendredi 20 mars 2020, la Préfecture de Police annonçait un renforcement des contrôles dans les gares parisiennes.
Dans un communiqué, elle rappelle que " les départs en vacances et en week-end ne font pas partie des cas visés par l'attestation de déplacement dérogatoire, de même il est désormais interdit de rejoindre un nouveau lieu de confinement en dehors de Paris, au risque de contribuer à la propagation du virus".
Avant le confinement, les déplacements interurbains étaient déjà déconseillés. Aujourd'hui, alors que la France est en état d'urgence sanitaire, la réglementation est plus stricte : les voyageurs ne disposant pas d'un motif valable s'exposent à une amende de 135€.