En France, le rythme s’accélère afin de ralentir la progression de l’épidémie de Coronavirus. La situation en Italie inquiète et ces derniers temps le gouvernement a annoncé coup sur coup des mesures de plus en plus radicales : Interdiction des rassemblements de plus de 100 personnes, fermeture des commerces non nécessaires, fermeture des écoles en sont quelques exemples.
Malgré ces mesures de plus en plus drastiques et la large diffusion des recommandations sanitaires, force est de constater que la distanciation sociale voulue pour limiter les risques de contagion n’était pas forcément appliquée. A Paris et en Île-de-France, on pouvait voir dans les parcs, les jardins, les bois ou même les marchés des individus groupés, ne respectant donc pas la distance de 1 mètre recommandée par la santé publique.
Découvrez les précisions de Christophe Castener sur les déclarations du président :
Face à ce constat, les règles se durcissent encore plus. Le gouvernement vient d'annoncer une nouvelle mesure radicale : le confinement partiel partout en France dès ce mardi midi. On ne pourra désormais sortir que pour :
Il sera désormais interdit de se regrouper entre amis comme en famille. Le but étant vraiment de stopper les interactions sociales pour stopper la propagation du virus. Chaque déplacement doit impérativement être justifié avec motif du déplacement. Pour chacun, il faudra télécharger et remplir une attestation disponible dès ce mardi midi sur le site du Gouvernement. L'attestation peut aussi être réalisée sur papier libre. La sanction, actuellement de 38 euros pourra aller jusqu'à 135 euros en cas de non respect des consignes, le but étant vraiment la limitation des déplacements au strict minimum.
Attestation de déplacement dérogatoire à télécharger
Afin de s'assurer du respect de ces consignes, "plus de 100 000 policiers et gendarmes" seront mobilisés, sur "des points de contrôles fixes et mobiles sur les axes principaux et secondaires".
Le manque de prise de conscience au sein de la population incite ainsi le gouvernement à tirer la sonnette d’alarme et à durcir les règles. En milieu hospitalier, le non-respect des recommandations inquiète et laisse présager de grands pics de contamination qui seraient plus difficiles à gérer, entrainant ainsi des décès qui pourraient être évités sans la surcharge. La stratégie actuelle est de contrôler l’épidémie au maximum pour que le nombre de cas reste relativement gérable au sein des hôpitaux.