Une nouvelle fois, le Président de la République Emmanuel Macron a tenu à s’exprimer à la télévision le 25 mars au soir alors que la France poursuit son éprouvant combat face à la propagation du coronavirus.
Mercredi 25 mars, à Mulhouse, le Chef de l’Etat en a profité pour annoncer, sur proposition de la ministre des Armées et du chef d’état-major des armées, le lancement de l’opération Résilience. Cette opération militaire inédite sera « dédiée au soutien des services publics et des Français dans les domaines de la santé, de la logistique et de la protection ».
Comme l’a précisé Emmanuel Macron hier soir, l’opération Résilience sera « distincte de l’opération Sentinelle », et sera « centrée sur l’aide et le soutien aux populations ainsi que sur l’appui aux services publics » pour lutter au mieux contre la pandémie de COVID-19, « en métropole et outre-mer, dans les domaines de la santé, de la logistique et de la protection ». Les armées apporteront ainsi leur soutien dans l’ensemble de ces secteurs, à la continuité de l'Etat.
Plus concrètement, ces missions s’adapteront aux contextes locaux et « prendront en compte la priorité que constitue la poursuite par les armées de leurs opérations au profit de la sécurité des Français, sur le territoire national, dans les airs, sur les mers, dans l’espace cyber, comme sur les théâtres extérieurs ».
Le samedi 28 mars, trois transferts ont été réalisés au profit de 6 patients par des hélicoptères NH90 depuis des hôpitaux de l’Est de la France vers des hôpitaux situés en Auvergne et dans des pays frontaliers :
On rappelle que le ministère des Armées est déjà mobilisé dans cette crise sanitaire. Ces derniers jours, les armées ont assuré plusieurs évacuations médicalisées par voies aérienne et maritime, et se sont également mobilisées dans le déploiement d’un hôpital de campagne (Elément militaire de réanimation), afin d'aider au mieux l’hôpital de Mulhouse, submergé par le nombre de personnes infectées, et placées en réanimation.
Face à cette crise du COVID-19, on a également appris que la Coalition ajuste son dispositif et suspend provisoirement la formation des forces de sécurité irakiennes. La France rapatrie jusqu’à nouvel ordre le personnel déployé dans ce cadre en Irak. Quelque 200 militaires de l’opération Chammal participaient principalement à la formation de l’armée irakienne.