Aux grands maux, les grands remèdes ! Alors que Paris est entrée en confinement depuis le 17 mars 2020 et l'annonce des mesures de restriction de déplacement en France, l'objectif des autorités sanitaires reste de désengorger au maximum les hôpitaux de la capitale. Ainsi, le Parisien révèle ce jeudi 9 avril que la Ville de Paris met à disposition de la Protection Civile le stade Georges-Carpentier, transformé en station de désinfection. Les ambulances qui transportent des malades du Covid-19 y sont désinfectées. Pour ensuite mieux repartir au front.
Chaque jour, les ambulances de la Protection Civile défilent au stade municipal, improvisé hangar de la Protection Civile pour l'occasion. Situé dans le sud du 13e arrondissement, le stade Carpentier a dû quelque peu se métamorphoser afin d'accueillir les véhicules et le matériel de désinfection. Fermeture de la piste d'athlétisme, démontage des paniers de basket, et installations des tentes de la Protection Civile... Autant de préparations essentielles pour aider ceux qui transportent les malades. Désormais, "on y nettoie à l'eau de javel et désinfectant spécial coronavirus une quinzaine d'ambulances et de véhicules légers" comme précise Jérôme Perrin, chargé de mission à la Protection Civile interrogé par le Parisien.
Aussi, le rôle de ce service consiste à prévenir les civils de tous les risques envisageables, par la préparation et la mise en œuvre de mesures et de moyens appropriés. Le stade Georges Carpentier accueille aujourd'hui des lits de camp, des douches, une zone de restauration "pour la cinquantaine de bénévoles" précise le responsable. Avant ce dispositif exceptionnel, les ambulances se désinfectaient dans la cour de l'hôpital Necker situé dans le 15e arrondissement de la capitale. "On faisait la queue" affirme même le chargé de mission.
Mais alors pourquoi choisir ce stade municipal plutôt qu'un autre ? De par sa position et sa taille, le lieu "pouvait garantir un protocole et un cheminement à sens unique des véhicules avec une entrée sale d'un côté du stade et de l'autre, une sortie propre" souligne Jérôme Perrin. Plus besoin de faire la queue pour sauver des vies ... Ouf, un peu d'espoir !