Pendant la crise du coronavirus, tandis que dans les hôpitaux le personnel soignant lutte contre l'épidémie, sur internet c'est un combat contre les fake news qui s'engage. Entre les conseils douteux, les rumeurs plus ou moins réalistes, ainsi que les propos et images sorties de leur contexte, sur les réseaux sociaux il peut être parfois difficile de démêler le vrai du faux. Qu'il s'agisse de comptes anonymes ou de personnalités certifiées chacun peut-être pris au piège de la fake news.
Mi-avril, Facebook avait fait part des résultats de sa campagne de lutte contre la désinformation. Une question qui préoccupe également sur le réseau social Twitter. La plateforme de micro-blogging annonce durcir les règles en élargissant les motifs de signalement afin de lutter contre l'épidémie de fake news.
Un label devrait également bientôt permettre aux utilisateurs d'identifier les fausses informations qui sont relayées sur le réseau. Entre mauvaises interprétations, théories du complot et faux remèdes, selon la dangerosité du relai d'une fausse information la modération supprimera celles dont la diffusion comportent le plus de risques vis à vis des internautes (avaler du gel hydroalcoolique par exemple) et mettra en plage un avertissement sur les fake news plus "inoffensives" en apportant des éclaircissement afin d'apporter la bonne information aux utilisateurs.