Au mois de juin dernier, en plein déconfinement, la Ville de Paris annonçait la mise en place d'emplacements spécifiques dédiés aux restaurateurs sur les trottoirs et dans certaines rues, et, ce, jusqu'au 30 septembre 2020.
Mais, en raison de la circulation encore active du Covid-19 à Paris, ce dispositif a été prolongé au moins jusqu'au 30 juin 2021. Objectif ? Soutenir la reprise économique de ces établissements, mais aussi permettre de respecter la fameuse distanciation physique.
Mais on apprend que le Conseil de Paris, qui se déroule au ce moment jusqu’au jeudi 8 octobre 2020, pourrait compliquer cette mesure. Ainsi, près de 400 projets de délibérations sont étudiés actuellement et soumis à un vote. De la houleuse question de la 5G à l’exonération de charges, le Conseil de Paris compte également aborder le sujet de l’extension des terrasses éphémères.
La charte, qui encadre l'extension de ces fameuses terrasses provisoires, va être réétudiée et pourrait être soumise à un renforcement des sanctions en cas de non-respect.
De plus en plus de riverains se plaignent en effet des nuisances sonores. C’est notamment le cas au niveau de la place Sainte-Catherine à Paris, dans le 4e arrondissement. Comme le révèle Info du Jour, plusieurs riverains n’ont pas hésité à dénoncer « les terrasses sauvages » qui seraient, selon eux, à l’origine de nuisances sonores.
Depuis, les restaurateurs ont dû retirer leurs terrasses installées sur le terre-plein central de cette place, suite à la demande du maire de Paris Centre, Ariel Weil, précise Info du Jour.
Alors, le Conseil de Paris pourrait adopter des sanctions plus lourdes en cas de non-respect de cette charte. Aujourd’hui, l’amende encourue est de 135 euros maximum. Elle pourrait prochainement atteindre les 500 euros. Les restaurateurs pourraient aussi risquer une suppression de leur terrasse provisoire.