Le dimanche 14 juin, le chef de l’État Emmanuel Macron a tenu à prendre une nouvelle fois la parole face aux Français. Annonçant que tout le territoire, à l'exception de Mayotte et de la Guyane, passera en zone verte dès le 15 juin, le Président de la République a également tenu à évoquer le climat social actuel et notamment les luttes contre le racisme.
Emmanuel Macron a ainsi promis « de nouvelles décisions fortes pour l'égalité des chances », rajoutant que la France sera intraitable « face au racisme, à l'antisémitisme et aux discriminations ». « Notre combat doit se poursuivre et s'intensifier pour permettre d'obtenir les diplômes et les emplois qui correspondent aux mérites et talents de chacun, et lutter contre le fait que le nom, l'adresse, la couleur de peau réduisent encore trop souvent dans notre pays les chances que chacun doit avoir », a-t-il rajouté. On rappelle qu’entre 15 000 personnes, selon la police, et 120 000 selon les organisateurs, se sont réunies sur la Place de la République le 13 juin pour soutenir la famille d’Adama Traoré mais aussi pour dénoncer le racisme en France et les violences policières.
Lors de cette prise de parole, Emmanuel Macron a également confié : "Je nous vois nous diviser pour tout", demandant aux Français de s'unir "autour du patriotisme républicain". "Nous sommes une nation où chacun, quelles que soient ses origines, sa religion, doit trouver sa place. Est-ce vrai partout et pour tout le monde ? Non, notre combat doit donc se poursuivre, s’intensifier."
Emmanuel Macron a également promis que « La République n'effacera aucun nom ou aucune trace de son histoire. Elle n’oubliera aucune de ses œuvres. Elle ne déboulonnera pas de statues », faisant référence à la récente polémique sur les noms historiques de rues.
Enfin, le président a évoqué la situation des policiers et des gendarmes en expliquant que ces derniers « méritent le soutien de la puissance publique et la reconnaissance de la Nation ». « Sans ordre républicain, il n'y a ni sécurité ni liberté », selon le chef de l’État.