Si la crise sanitaire continue de faire la Une de l’actualité, l’urgence climatique revient sur le devant de la scène à l’occasion de la Convention Citoyenne pour le Climat. Cette Convention a pris fin ce week-end après une septième et ultime session qui a réuni les 150 citoyennes et citoyens.
Leur mission ? Proposer une série de mesures qui permettraient de réduire les émissions de gaz à effet de serre d'au moins 40% d'ici à 2030 par rapport à 1990 "dans un esprit de justice sociale".
Décrite comme une expérience démocratique inédite en France, cette Convention réunit cent cinquante personnes, toutes tirées au sort. Depuis huit mois, ce panel échange et discute pour tenter de trouver des solutions contre le réchauffement climatique.
Ce week-end, la Convention Citoyenne pour le Climat a procédé donc au vote de ces différentes mesures avant de rendre ses conclusions au gouvernement ce dimanche 21 juin. Un rapport de quelque 600 pages pour « changer en profondeur la société », avec des mesures fortes.
Par exemple, la limitation à 110km/h sur les autoroutes, les obligation de rénovation globale des bâtiments d’ici à 2040, la diminution de l’usage des produits phytosanitaires de 50 % d’ici à 2025, l’interdiction des véhicules les plus polluants en centre-ville ou bien encore l’interdiction de la commercialisation de véhicules neufs très émetteurs de gaz à effet de serre dès 2025
Emmanuel Macron s’est engagé à prendre en compte les propositions de ce panel. "Ce qui sortira de cette Convention, je m'y engage, sera soumis sans filtre soit au vote du parlement, soit à référendum, soit à application réglementaire directe" avait-il déclaré. Le 17 juin, le président de la République a indiqué envisager la mise en place d'un référendum sur certaines des propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat.
Site officiel
www.conventioncitoyennepourleclimat.fr