C'est une des industries de la téléphonie mobile qui se retrouve mise à mal. Le groupe finlandais Nokia a annoncé ce lundi 22 juin via un communiqué qu'un "projet de transformation en France" était en cours. Ce projet comprend la suppression de plus de 1200 emplois dans la filiale française. Le groupe "assure vouloir limiter l’impact social de ce projet de transformation en proposant un plan de départs volontaires lorsque cela sera possible et en offrant des solutions de reclassement adaptées à la situation personnelle de chacun des employés concernés".
"Malgré les mesures déjà prises et les progrès réalisés, des efforts supplémentaires restent toutefois nécessaires pour atteindre un niveau de rentabilité durable et améliorer la productivité sur un marché" précise Nokia dans son communiqué afin d'expliquer cette décision.
Cependant toutes les filiales ne sont pas concernées par ce plan de suppression. L'entreprise de télécommunications indique que Radio Frequency Systems, Nokia Bell Labs France et Alcatel Submarine Networks seront épargnées. Alors quels sites sont menacés ? Nokia répond que les 1 233 postes qui seront supprimés sont "dans la recherche et développement et dans les fonctions centrales sur les sites de Paris-Saclay et Lannion".
Pourtant, ces deux sites étaient attelés à la tâche de la mise en place de la 5G, un secteur considéré comme l'avenir proche de la téléphonie mobile qui se retrouve donc en difficulté.
En quatre ans, c'est la troisième fois que Nokia doit mettre en place des plans de suppressions de postes, portant sur 1200 emplois. Actuellement, on compte donc 5200 salariés en France, dont 2600 dans la partie recherche et développement. L'économie française devra sûrement encore subir d'autres conséquences de la crise sanitaire du coronavirus.