Y aura-t'il ou n'y aura-t'il pas de deuxième vague en France ? C'est une question que bon nombre de Françaises et de Français se posent.
Alors que la Corée du Sud a été érigée, tout au long de l'épidémie de Coronavirus, comme un exemple à suivre pour sa bonne gestion de la crise, le pays vient de reconnaitre le 23 juin, via une annonce des autorités sanitaires, qu'il fait face, depuis la mi-mai, à une deuxième vague de l'épidémie.
En effet, les mois passés, la Corée du Sud était parvenue à maitriser l'épidémie - bien qu'elle soit également le deuxième pays le plus touché - en multipliant les tests de dépistage et en traquant les cas contacts. Mais désormais, entre 35 et 50 nouveaux cas sont répertoriés tous les jours, principalement à Séoul et aux alentours.
"Nous pensons que la deuxième vague dure depuis les vacances de mai" a annoncé Jung Eun-kyeong, le directeur des Centres coréens de contrôle et de prévention des maladies du pays. C'est justement à cette période que les mesures de distanciation physique ont été allégées dans le pays.
De nouvelles mesures de sécurité sanitaire et de distanciation avaient donc été remises en place en mai, et ces dernières pourraient bien être renforcées, selon le maire de Séoul, Park Won-Soon, si le nombre de contaminations dépassait les 30 cas par jour, trois jours de suite. Le maire de la capitale sud-coréenne estime, en effet, que si la ville ne parvient pas à endiguer cette seconde vague, le nombre de contaminations pourrait grimper à 800 par jour d'ici un mois.