Alors que l'épidémie de coronavirus continue de progresser à travers le monde engendrant notamment de lourdes conséquences sur l'économie mondiale, en France, l'industrie automobile bénéficie d'un plan de relance. Parmi les aides mises en place par le gouvernement se trouve une prime à la conversion automobile exceptionnelle qui a été lancée en juin 2020.
Celle-ci permet à davantage de français de profiter de cette prime pour l'achat d'un nouveau véhicule. Celle-ci s'élevait alors à 3 000€ maximum pour l'achat d'une voiture thermique (essence ou diesel) neuve et à 5 000€ pour une voiture électrique ou hybride rechargeable. Le plafond du revenu fiscal des bénéficiaires était passé à 18 000€ contre 13 500€ auparavant et les critères permettant d'envoyer un véhicule à la casse ont été élargis. Au total, ce sont 200 000 primes qui auront été distribuées.
Ce vendredi 6 novembre 2020, l'exécutif précise que les aides à l'achat de voitures neuves et que la prime à la conversion sont prolongées de six mois, au-delà du 1er janvier 2021, la date butoir prévue à l'origine. Ainsi, le barème de bonus ne sera pas modifié avant le 1er juillet 2021. Ce sont les ministres de la Transition écologique, des Finances et de l'Industrie qui l'ont communiqué.
Depuis le 3 août 2020, on rappelle que la prime à la conversion automobile revient à des conditions similaires à celles de l'ancien barème. Ainsi, le montant de la prime est désormais de 1 500 - 3 000 € selon le revenu fiscal du foyer (dont le plafond des bénéficiaires est fixé à 13 489 €) pour l'achat d'un véhicule thermique.
Toutefois pour l'achat d'un véhicule électrique ou hybride rechargeable, les foyers dont le revenu fiscal s'élève au-delà de 13 489 € peuvent bénéficier d'une prime à la conversion automobile fixée à 2 500 €. En dessous ce de seuil, le montant de la prime s'élève à 5 000€. À noter qu'elle peut être cumulable avec le bonus écologique.
Cette prime concerne l'achat d'un véhicule neuf ou récent affichant une vignette Crit'Air 1 ou 2 et dont les émissions représentent moins de 137 grammes de CO2 par kilomètre, en remplacement des véhicules classés Crit’Air 3.