Depuis le 30 octobre dernier, date d’entrée en vigueur du reconfinement en France, les commerces « non essentiels » ont baissé le rideau. Fleuristes, librairies, magasins de jouets et de vêtements… tous se demandent quand ils pourront rouvrir. Selon Le Parisien, trois scénarios sont actuellement envisagés par le gouvernement.
En attendant la décision de l’exécutif, qui dépendra bien évidemment de l’évolution de la situation sanitaire dans le pays, Bruno Le Maire a lancé un appel aux bailleurs des commerçants. Invité sur le plateau de BFMTV le 9 novembre, le ministre de l'Économie leur a demandé de renoncer à leurs loyers de novembre afin de soutenir les petits commerces.
"Je demande aux grandes foncières de renoncer à leur loyer du mois de novembre et je demande même aux petits bailleurs qui se posent la question : est-ce qu'il vaut mieux chercher à tout prix à récupérer le loyer d'un commerçant qui de toute façon ne s'en sort pas [...] ou alors est-ce qu'il ne vaut pas mieux faire ce geste ?" s’est-il demandé.
Pour les convaincre, le ministre leur a assuré que l'État prendra 30% à sa charge par le biais d'un crédit d'impôt. "Cela peut être davantage, nous regarderons. Ouvrons les discussions. Si on me dit que 30% ce n'est pas assez [...], je suis prêt à aller plus loin", a rajouté Bruno Le Maire. "Vous avez des dizaines de milliers de commerces qui ne s'en sortent pas. Ils ne peuvent pas payer leur loyer, ils ne vont pas y arriver" a-t-il admis avant de préciser qu’il ne s’agissait toutefois pas d’une contrainte. "La solidarité, ça ne passe pas simplement par des obligations [...] c'est aussi le geste qui est fait et qui est encouragé par l'État".