Ce jeudi 29 octobre, peu après 9 h, un homme a attaqué au couteau des fidèles de la basilique Notre-Dame de Nice, faisant trois morts et de nombreux blessés. Cette attaque, perpétrée quelques jours après l’assassinat de Samuel Paty, a chamboulé l’emploi du temps politique.
La veille, Emmanuel Macron venait d’annoncer aux Français un reconfinement d’un mois minimum, et son Premier ministre, Jean Castex, était en séance à l’Assemblée Nationale lorsque le drame a eu lieu. Il expliquait aux élus les tenants du reconfinement. En quelques minutes, le chef du gouvernement a rejoint la cellule de crise installée Place-Beauvau. Emmanuel Macron l’y a rejoint quelques instants, avant d’annoncer son départ pour Nice.
Le président de la République a appelé Christian Estrosi, le maire de Nice, pour transmettre aux Niçois « tout son soutien ». Il a aussi déclaré se rendre sur place en fin de matinée.
Suite à cette attaque, et alors que « la France est la cible d’une menace terroriste élevée » à l’approche de la Toussaint, Christian Estrosi a annoncé « la fermeture et la mise sous surveillance et protection des lieux de cultes à Nice. »
Lors d’un point presse, le maire de Nice a martelé « Il est temps que la France s’exonère des lois de la paix pour anéantir définitivement l’islamo-fascisme de notre territoire. »