Le confinement a du bon et du moins bon. À force de tourner en rond dans nos intérieurs, l'envie peut nous prendre de faire du tri... et de jeter certains objets : soit à la déchetterie, soit aux encombrants. On se souvient encore du premier confinement, quand le ramassage des poubelles avait été revu et que les encombrants ne passaient plus. L'enfer.
Cette fois-ci, en novembre, il est bien possible de se rendre en déchetterie. Considérée comme un service public, cette activité est maintenue pendant le reconfinement. C'est super que les déchetteries soient ouvertes, mais on est en confinement et on ne peut pas y aller si la déchetterie est à plus d'un kilomètre, n'est-ce pas ?
Non, il est bien possible d'aller dans la déchetterie de votre ville, même si elle est à plus d'un kilomètre. Il suffit pour cela de cocher la case 2 : "Déplacements pour effectuer des achats de fournitures nécessaires à l’activité professionnelle et des achats de première nécessité dans des établissements dont les activités demeurent autorisées" et de bien respecter les règles.
Par exemple, à Paris, les déchetteries - espaces tri sont ouverts, mais seuls 5 véhicules sont acceptés au sein de la déchetterie-espace tri. Il faut aussi venir masqué et respecter des gestes de sécurité comme rester dans sa voiture vitres fermées quand vous vous présentez au portique d'accueil. Comme habituellement, il vous faudra présenter un justificatif de domicile de moins d'un an pour attester que vous habitez Paris (facture d'eau, d'électricité, téléphone, quittance de loyer ou avis d'imposition locale...) et une pièce d'identité au nom du déposant (carte d'identité, passeport, permis de conduire).
À noter, la collecte des encombrants est assurée. Voilà, vous avez toutes les clés pour éviter de polluer notre environnement en jetant vos déchets dans la nature. On vous rappelle que l'abandon ou dépôt de déchets par un particulier transportés en véhicule est une contravention de 5e classe. Elle est passible d'une amende d'un montant maximum de 1.500 euros (3.000 euros en cas de récidive) prononcée par un juge, selon l'article R635-8 du Code pénal repris par l'article R541-77 du Code de l'environnement.