Face aux terribles conséquences de la crise sanitaire, en France, les auto-écoles sont logées à la même enseigne que toutes les autres entreprises touchées. Ce mardi 3 novembre 2020, le ministre délégué au TPE et PME a confirmé ce point devant l'Assemblée nationale. "Les auto-écoles qui font passer le permis, puisqu'elles ne donnent pas de cours de conduite, seront considérées comme des activités fermées et bénéficieront du fonds de solidarité", confirme Alain Griset.
Fort heureusement, le gouvernement s'est décidé à clarifier les choses par l'intermédiaire du ministre. Depuis l'instauration du nouveau confinement, il y a maintenant une semaine, des doutes et incertitudes entouraient l'activité des auto-écoles. En effet, elles cristallisaient un des nombreux quiproquos lâchés par le gouvernement en cours de chemin de confinement. Le soir du détail des annonces par le Premier ministre, elles avaient la confirmation que les "examens du permis de conduire pourront continuer pendant le confinement".
Sauf qu'il ne fallait pas s'enflammer. À cette affirmation, les auto-écoles ont compris que leur activité était maintenue, comme de nombreux autres secteurs d'activité considérés comme "essentiels". À peine 48h après, tous les professionnels de la branche apprennent qu'ils ne peuvent plus dispenser de leçons de conduite, mais seulement présenter des candidats au passage du permis. Soit fonctionner partiellement uniquement avec quelques élèves, étant donné la difficulté des épreuves et la longueur de l'apprentissage dans certains cas ...
Un énième micmac, qui finit plutôt bien pour les auto-écoles, puisqu'elles reçoivent ensuite la confirmation qu'elles sont considérées à part entière comme des "entreprises interdites d'accueillir du public". À ce titre, elles sont toutes éligibles aux aides. Et maintenant, bonne route !