Après un démarrage lent, vers une accélération de la campagne de vaccination contre la Covid ? C'est en tout cas le souhait d'Emmanuel Macron qui a pris les devants mardi 5 janvier 2021 en rencontrant de nombreux élus locaux de Touraine, à Tours. Pendant deux heures, le Président de la République a ainsi dévoilé les pistes envisagées quant à l'accélération de la campagne vaccinale en France.
Comme le rapportent certains élus sur place, le Président Macron a indiqué que le consentement serait simplifié dans les Ehpads pour pouvoir vacciner plus vite : "Le président de la République nous a indiqué qu'il y aurait deux phases: l'une jusqu'à fin mars pour vacciner les plus fragiles et les soignants, avec une simplification du recueil du consentement dans les Ehpad", a ainsi expliqué Jean-Gérard Paumier, président du conseil départemental d'Indre-et-Loire, à nos confrères de l'AFP.
Et de poursuivre en indiquant que la stratégie vaccinale s'apparentait à ce que l'on fait déjà pour d'autres maladies, comme la grippe : "Ensuite, une stratégie beaucoup plus large, qu'il a appelée de type grippal, comme on le fait aujourd'hui pour la grippe, avec des vaccins plus simples à conserver", ajoute-t-il.
Autre point soulevé par le Président de la République, l'ouverture de centres de vaccination à l'échelle départementale. Au total, pour cette première phase, 5 à 6 centres de vaccination doivent ouvrir dans chaque département du pays dans le courant du mois de janvier. Des centres qui devraient un peu se baser sur le modèle des centres de dépistage. L'idée ? Créer des "petites unités" au lieu d'installer ces centres dans des salles de sport ou autres, comme le rapportent les élus présents à nos confrères de BFMTV. Et un objectif : le 20 janvier, pour organiser "le maillage territorial" devant conduire à l'installation de ces centres.
Autre idée évoquée par Emmanuel Macron : lancer une campagne de communication pour informer les populations : "Plus on peut vacciner vite les personnes qui souhaitent le faire, mieux c'est", a-t-il indiqué. Mais ce n'est pas parce que la vaccination aura un effet bénéfique quant à l'éradication de la maladie qu'elle "n'arrêtera pas la crise". Il faudra donc attendre des mois, voir des années, pour se relever économiquement et socialement.
Pour rappel, Olivier Véran donnait également, mardi 5 janvier, des précisions sur l'accélération de la campagne de vaccination. Au cœur des annonces, la possibilité pour les pompiers et aides à domicile de plus de 50 ans de se faire vacciner dès à présent, mais également pour les personnes de plus de 75 ans pour la fin du mois, la possibilité de s'inscrire sur une base de données pour les Français voulant se faire vacciner, ou encore l'ouverture prochaine de 500 à 600 centres de vaccination évoquée également par Emmanuel Macron.