Un Boeing 737-500 de la compagnie Sriwijaya Air a disparu des radars, samedi 9 janvier 2021, peu de temps après son décollage de Djakarta vers Pontianak, sur l'île de Bornéo, a fait savoir hier le ministère indonésien des Transports. Après cinq minutes de vol, le contact a été perdu avec les contrôleurs aériens à 7h40GMT à 11 milles au nord de Djakarta ; 62 personnes - 50 passagers, dont 10 enfants, et 12 membres de l'équipage - se trouvaient à bord.
Quelques minutes plus tard, des habitants des îles voisines ont entendu deux explosions et ont retrouvé des débris sur l'eau, qu'ils ont ramenés à la police. Dimanche 10 janvier, la situation est toujours très floue sur l'accident. Des centaines de membres des services de secours, de la marine, 10 navires de guerre, ainsi que des hélicoptères et des plongeurs ont été dépêchés sur place afin de participer aux recherches en mer.
Des morceaux de corps, des débris et des parties du fuselage de l'avion ont été retrouvés au large de Djakarta. « Ce matin nous avons reçu deux sacs, l'un avec des objets appartenant aux passagers et l'autre avec des morceaux de corps » a détaillé le porte-parole de la police, tandis que cette dernière « travaille sur les identifications. »
La marine « a détecté un signal de l'appareil et une équipe de plongeurs a commencé à descendre et a trouvé des morceaux de l'appareil comme des débris et des pièces portant des numéros d'identification et autres » a indiqué, de son côté, Hadi Tjahjanto, le commandant des forces armées indonésiennes. Les deux boites noires de l'appareil ont également été localisées.
Les enquêteurs indonésiens ont annoncé ce vendredi 15 janvier que l'une des boîtes noires a pu délivrer ses enregistrements. Ces derniers ont été extraits sans soucis et vont être étudiés pour comprendre la cause de l'accident. Les enregistrements « sont en bon état et nous examinons à présent les données », a indiqué Soerjanto Tjahjono le responsable du Comité de sécurité des Transports indonésien qui participe aux recherches des causes de l'accident.
BFMTV rappelle cependant que l'appareil enregistrant les conversations de la cabine de pilotage est toujours manquant. Ce sont ces données-là qui sont cruciales et pourraient expliquer - mieux que le reste - pourquoi l'avion n'a tenu que quelques minutes en vol avant de chuter soudainement.