Travail, déménagement, besoin ponctuel... Parfois, le métro ou la Smart ne suffisent pas : il vous faut circuler dans Paris dans de plus gros gabarits. Entre alors en scène Clem, la nouvelle entreprise d'autopartage qui débarque dans la capitale. Clem propose des camionnettes, fourgonnettes et monospaces utilitaires à la location. Encore mieux : pour préserver la planète, ces véhicules sont électriques !
Ce nouveau service de véhicules en libre accès vient s'amarrer aux anciennes bornes Autolib'. Clem a obtenu un contrat auprès de la Ville de Paris, pour exploiter 54 stations regroupant 264 bornes Autolib', et à travers les 20 arrondissements parisiens. « À terme, ce sont plus de 100 stations et plus de 300 véhicules qui seront proposés sur l'ensemble du territoire francilien », ajoute Clem dans un communiqué.
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Ces véhicules en location sont pour la plupart des Renault Kangoo rachetés à la Poste (d'où leur couleur jaune si reconnaissable) et des Nissan eNV200 Evalia. Bruno Flinois, fondateur de Clem, ajoute cependant que « nous pourrons nous adapter à la demande, en proposant par exemple des camions plus gros ou des véhicules frigorifiques. On peut prévoir ce qui est nécessaire aux pros de la logistique. »
Pour profiter de ce nouveau service, rien de plus simple : inscrivez-vous sur l'application Clem (disponible sur smartphone et ordinateur), qui demande votre carte bleue et une photo de votre permis de conduire. Une fois vos informations vérifiées, vous pouvez réserver votre véhicule et repérer la station la plus proche de chez vous grâce à la carte de Paris disponible sur l'appli. Bon point : vous pouvez réserver un véhicule immédiatement, pour dans une heure, une semaine ou un mois.
Les tarifs sont tout aussi intéressants. Ils commencent à 4,50 euros tout compris pour une demi-heure, jusqu'à 39 euros pour la journée pour un Kangoo, et 50 euros pour un Nissan. Deux offres sont aussi proposées, à 70 ou 200 € par mois. Ces forfaits permettent des réservations multiples. le fondateur de la société prend l'exemple d'un professionnel qui aurait besoin d'un véhicule régulièrement : « Si un professionnel décide de laisser tomber son utilitaire personnel, c'est parce que l'autopartage sera moins cher et plus pratique. S'il faut qu'il soit à Rungis tous les lundis matin par exemple, il a la possibilité de réserver un véhicule pour tous les lundis de l'année à la même heure », détaille Bruno Flinois au Parisien.