Jean Castex a tenu une nouvelle conférence de presse ce 25 février. Indiquant que 20 départements sont placés en "surveillance renforcée", le gouvernement a annoncé que "des concertations avec les élus" locaux seraient lancées dans les départements en question. Objectif ? Déterminer ensemble les "mesures de freinage" à mettre en place afin de ralentir la propagation du Covid-19 dans ces territoires où la circulation du Coronavirus est jugée préoccupante.
"J’ai demandé aux préfets des départements concernés d’engager des concertations avec les élus en vue d’inviter sans attendre tous les habitants à la plus grande vigilance et d’envisager, dans tout ou partie de ces territoires, des mesures de freinage proches de celles mises en place à Nice et Dunkerque", a fait savoir Jean Castex hier.
Un nouveau point sera fait "la semaine prochaine". "Si la situation continue de se dégrader, nous prendrons des mesures renforcées qui entreront en vigueur à compter du week-end du 6 mars" a ajouté le chef de l’exécutif.
On rappelle que tous les départements de la région Île-de-France sont concernés par ces éventuelles "mesures de freinage". Paris, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne mais aussi l’Essonne, la Seine-et-Marne, le Val-d'Oise, et les Yvelines affichent en effet un taux d'incidence supérieur à 250 cas pour 100.000 habitants sur les sept derniers jours, soit des chiffres au-dessus du seuil d'alerte maximale défini par le gouvernement. Dans ces départements, la part du variant anglais est aussi importante.
À l’issue de cette nouvelle conférence de presse, la Mairie de Paris a annoncé souhaiter que la capitale soit confinée pendant trois semaines. Ce 26 février, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a fait savoir que la proposition d'Anne Hidalgo allait bien être étudiée. "Les mesures, il faut qu’elles aient un sens au niveau territorial et quand on réfléchit sur Paris, il faut réfléchir sur la région Île-de-France" a-t-il toutefois précisé.