"Il n’existe pas d’autre solution qu’une solution européenne"... Voilà ce qu'expliquait en substance le Président de la République, Emmanuel Macron, à l'issue du Conseil européen ce jeudi 25 mars, venant ainsi défendre la politique de l'Union menée jusqu'à présent, en particulier sur le choix fait de laisser la gestion des commandes de vaccin à la Commission européenne.
Et de rassurer sur les futures capacités de production de vaccin d'ici quelques semaines, sur le territoire européen : "nous disposons en Europe de capacités diverses et nécessaires pour le cycle de production de vaccins, qu’il s'agisse des usines de conception ou en charge du finissage des doses", a-t-il ainsi indiqué. Dans les faits, plusieurs usines de France et d'Europe doivent produire les vaccins autorisés par l'Agence européenne du médicament. C'est le cas de celui de Pfizer, qui doit être produit par Sanofi dans son usine allemande de Francfort d'ici la fin de l'année. Celui de Johnson & Johnson, également, doit être produit par Sanofi, cette fois-ci dans ses usines françaises.
Même chose pour Novartis qui va produire le vaccin Pfizer dans ses sites européens. Le vaccin russe, également, Spoutnik V, doit être produit en Italie et en France une fois celui-ci autorisé par le régulateur européen, pour aider l'Europe à vacciner le plus de monde possible d'ici la fin de l'année. Et à Emmanuel Macron de préciser également qu'à terme, l'Europe "sera le continent qui produit le plus de vaccins au monde".
En France, la promesse des vaccinations, elle, devrait être tenue : d'ici "la fin de l'été", "avoir dans notre pays, offert à tous les Français et Françaises adultes qui le souhaitent la possibilité d'être vaccinés", a également indiqué le Président.