Voulu par Emmanuel Macron en 2018, ce "Plan immobilier pénitentiaire" devrait se faire en deux temps : 7000 places de prison qui sont déjà en stade de construction, comme à Lutterbach, et qui devraient donc être livrées dans les mois ou années à venir, et 8000 places de prison supplémentaires, dans des prisons dont la construction va débuter en 2022, pour une livraison finale à l'horizon 2027.
On savait déjà que de nouvelles prisons allaient voir le jour à Muret, dans la Haute-Garonne (615 places, livraison 2026), Rivesaltes, dans les Pyrénées-Orientales (515 places, livraison 2026), Entraigues-sur-la-Sorgue dans le Vaucluse, (400 places, livraison 2025), Tremblay-en-France en Seine-Saint-Denis, (715 places, 2026), Saint-Laurent-du-Maroni en Guyane, (505 places, 2026).
Nouveauté, trois prisons expérimentales seront centrées sur le travail et la formation, à Arras, à Toul, en Meurthe-et-Moselle et à Donchery (Ardennes) : elles devraient être livrées en 2025 ou 2026.
Selon les premières informations, le premier ministre devrait annoncer la mise en chantier de huit nouvelles prisons, à Nîmes dans le Gard (700 places), au Muy dans le Var, (650 places), à Pau dans les Pyrénées-Atlantiques, (250 places), à Noiseau dans le Val-de-Marne, (800 places), à Trélazé dans le Maine-et-Loire, (850 places), à Crisenoy en Seine-et-Marne, (1000 places), à Vannes dans le Morbihan (550 places) et une dans le Val-d'Oise sur un site encore en cours d'identification (750 places).
Selon les statistiques du ministère de la Justice, la France comptait 64 405 détenus pour 60.775 places opérationnelles dans les centres de détentions. 72 établissements connaissaient une surpopulation carcérale au 1er mars 2021 selon un rapport à lire en ligne.