La France serait-elle parvenue à contrer la propagation de certains variants du coronavirus ? Il faut dire que le défi est de taille : le variant anglais, plus transmissible que la souche historique est désormais prédominant en France et est considéré comment étant responsable de la relance de l'épidémie à travers la troisième vague. Mais d'autres préoccupent également les scientifiques : les variants sud-africains, brésiliens et indiens.
Selon les dernières données consolidées de Santé Publique France, la proportion de variants sud-africains et brésiliens en France se serait stabilisée sur la semaine du 12 au 18 avril 2021 par rapport à la semaine précédente. Face à la menace posée par ces mutations qui sont détectées à travers le monde, le gouvernement a par ailleurs renforcé les conditions d'accueil pour certains pays : l'Inde, le Brésil, l'Afrique du Sud, l'Argentine et le Chili.
"Nous avons engagé la bataille contre ces variants, qui sont une menace face à laquelle nous devons nous protéger". En déplacement ce dimanche 25 avril matin à l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle, le premier ministre Jean Castex affirme que toutes les précautions sont prises. Il précise par ailleurs que "les variants (sud-africain et brésilien) sont très peu nombreux et ont tendance à régresser".