Si vous comptiez prochainement vous envoler pour l’Islande pour y admirer ses geysers, ses glaciers ou le volcan Fagradalsfjall, toujours en éruption, c’est loupé, il va falloir patienter. Le pays nordique vient de durcir les conditions d’entrée sur son territoire. Ainsi, l’Islande interdit l’entrée sur son sol aux voyageurs en provenance de 16 pays européens, considérés comme des zones à "haut risque", c’est-à-dire des territoires où la circulation du Covid-19 reste importante. La Suède et la Pologne sont concernées, tout comme la France qui fait face depuis plusieurs semaines à une recrudescence de l’épidémie.
"Jusqu'au 31 mai 2021, tous les étrangers en provenance ou ayant séjourné, pendant plus de 24 heures au cours des 14 derniers jours, dans une zone où le taux d'incidence de l'infection sur 14 jours est supérieur à 700 personnes sur 100.000 habitants (...) sont interdits d'entrée en Islande", a annoncé le ministère de la Justice dans un communiqué paru le 27 avril.
Toutefois, quelques exceptions subsistent. Ainsi, cette nouvelle restriction ne concerne pas les étrangers qui résident en Islande, y compris sur la base d'un permis de séjour ou d'un autre type de droit de séjour, les membres de la famille de citoyens islandais et de ressortissants étrangers résidant en Islande, les étrangers qui sont en partenariat domestique avec des citoyens islandais ou des ressortissants étrangers qui résident légalement en Islande, les ressortissants étrangers en mesure de présenter un certificat de vaccination ou un certificat attestant qu'ils ont préalablement infectés par le Covid-19 et qu'ils ne sont plus contagieux, ni les ressortissants étrangers qui doivent se rendre en Islande pour des raisons impérieuses (passagers en escale, personnel de santé et d'assistance aux personnes âgées, personnes qui doivent voyager en raison d'une situation familiale urgente…)
Par ailleurs, l’Islande compte supprimer progressivement les différentes restrictions mises en place sur son territoire. "On estime que toutes les restrictions nationales pourront être levées dans la seconde moitié du mois de juin, quand environ 75% de la population aura reçu au moins une dose d'un vaccin", a confié le ministère de la Santé dans un communiqué.