Initialement prévus le 8 avril, les rendez-vous ont été finalement fixés au 29 avril pour se faire entendre. Ils se feront devant des lieux stratégiques, l'antenne du ministère en charge des Transports rue du Bac, à 11h30, puis devant le siège de la SNCF à Saint-Denis à 14h30. La CGT attend plus de 2000 cheminots, pour réclamer un développement des trains publics, que ce soit dans le FRET ou le transport de voyageurs, mais aussi un dégel de leurs salaires, bloqués depuis 2014 et la réforme ferroviaire.
Mais ils souhaitent aussi améliorer la reconnaissance de leurs métiers, de leurs diplômes, de leurs qualifications et de leur déroulement de carrière. "La Fédération CGT des cheminots a fait des propositions concrètes en ce sens, [L'Union des Transports Publics et Ferroviaires]doit s’en inspirer !" peut-on lire dans leur communiqué.
La Fédération CGT des Cheminots considère "indispensable que l’État donne des moyens à la SNCF pour relancer le Fret, mais aussi les Trains d’Équilibre du Territoire (TET) et les trains de nuit". Elle dénonce aussi une mise en concurrence entre les salariés des différentes entreprises de la branche, voire au sein même des entreprises, "comme cela pourrait être le cas à l’intérieur du groupe SNCF si nous les laissons faire". La CGT pointe la décision de créer des filiales SNCF pour répondre aux appels d’offres (TER, TET...) "dans lesquelles les cheminots de la SNCF pourraient être transférés, suite à la mauvaise loi votée en 2018".
Aucune répercussion sur les transports n'est à déplorer.