Nous savions déjà que le paracétamol pouvait avoir des effets toxiques sur le foie notamment, et pouvait créer des insuffisances hépatiques en cas de surdose. Mais il s'avère, d'après une nouvelle étude sur le sujet, qu'il pourrait agir comme un perturbateur endocrinien et atteindre le fœtus, concernant les femmes enceintes. Un collectif de 91 scientifiques et médecins alerte donc sur la consommation de paracétamol et ses effets secondaires, car c'est l'antidouleur le plus consommé en France.
Ainsi, les femmes enceintes et surtout les enfants qu'elles portent seraient les plus à risque, ces derniers pouvant être sujets à des malformations et des troubles du développement neuronal. Une utilisation trop récurrente durant la grossesse augmenterait la probabilité d'avoir un enfant avec un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) ou encore du spectre autistique. Par ailleurs, les enfants seraient également en danger dans les premières années de leur vie, puisque leur cerveau continue à se former.
Le souci majeur, c'est qu'il n'y actuellement pas d'autre médicament qui pourrait réduire les douleurs ou la fièvre, notamment pour les femmes enceintes, sans trop de danger. Les autres antidouleurs ne sont en effet pas recommandés. En attendant, il est recommandé d'user du paracétamol avec prudence.