Les Français s'en rappellent, avant l'épidémie de Covid-19, tous les samedis étaient marqués par des manifestations d'ampleur, menées par les Gilets jaunes, durant l'hiver 2018-2019. Un mouvement auquel se sont mêlés des casseurs, qui ont mis à mal le mobilier urbain ainsi que les commerces, notamment à Paris, avec des dégâts chiffrés à plusieurs milliers d'euros. L'Etat a finalement été condamné à verser à la ville 1,4 million d'euros pour indemniser la municipalité.
Entre les panneaux en verre cassés, les grilles d'arbres et les pavés arrachés, les rues de la capitale ont subi de nombreuses dégradations, qu'il a fallu ensuite réparer, une responsabilité qui incombait à la ville de Paris. Didier Lallement, préfet de police de Paris, avait demandé une indemnisation pour la municipalité, il y a deux ans et demi, qui a été rejetée. L'Hôtel de Ville a finalement porté l'affaire devant le tribunal administratif, et a pu obtenir gain de cause, évoquant les "dépenses de personnel au sein de la direction de la propreté et de l’environnement engagées pour le nettoyage et la collecte des déchets".
Ce mercredi 4 mai 2022, le juge administratif a condamné l'Etat à verser à la ville de Paris une somme avoisinant les 1,4 million d'euros, pour couvrir les frais de la municipalité après les manifestations. Anne Hidalgo, maire de Paris, a salué cette décision.