Nouveau rebondissement dans l'affaire Covid 19 ! Les femmes vaccinées ayant observé des troubles dans leur cycle menstruel sont invitées à se déclarer.
Depuis la campagne de vaccination anti-Covid, certaines femmes ont constaté des anomalies quant à leurs règles, telles que des changements dans leur fréquence et dans l'intensité des saignements, ainsi que des douleurs inhabituelles.
"Selon les dernières données des centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV) datées du 28 avril 2022 et relayées par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), 9 381 cas de troubles menstruels ont été recensés après vaccination avec le Comirnaty de Pfizer-BioNTech et 1 557 avec le vaccin Spikevax de Moderna." d'après le site web Actu.
Et ce n'est que le début ! Depuis ce mardi 19 juillet 2022, l’ANSM a lancé une plateforme de signalement en ligne invitant les femmes vaccinées à déclarer les troubles de leur cycle menstruel et ainsi se faire connaître des autorités sanitaires, même s'il est recommandé au préalable de consulter son médecin traitant.
Vous faites partie de ces femmes ? Rendez-vous sur le portail signalement.social.sante.gouv.fr, rattaché au ministère de la Santé. Afin de vous aider dans votre démarche, consultez ici le guide d'aide détaillé de l’ANSM.
Alors que plusieurs études semblent confirmer cette nature d'effets secondaires, les autorités sanitaires, quant à elles, ne reconnaissent aucun lien officiel, les données récoltées étant "insuffisantes". Par ailleurs, sur les notices des différents vaccins employés en France, aucune indication concernant d’éventuels effets secondaires sur le cycle menstruel ne figure.
Plusieurs hypothèses ont été avancées sur le sujet, dont celle du système immunitaire. En effet, la vaccination "pourrait, comme lors d'une infection, influer sur les hormones impliquées dans le cycle menstruel" d'après les dires de l'ANSM.
Le contexte sanitaire anxiogène, ne serait pas non plus écarté.
Individuellement de cela, la campagne vaccinale se poursuit. Depuis ce mercredi 20 juillet 2022, le gouvernement a élargi l'administration de cette deuxième dose de rappel aux femmes enceintes et aux personnes de moins de 60 ans à risques.
