Leur action est contestée et l'IGPN a été saisie après la divulgation d'un enregistrement lors d'une interpellation qui a dérapé. Mais qu'est-ce que la Brav-M, ces brigades de répression des actions violentes motorisées que l'on voit de plus en plus lors des manifestations contre la réforme des retraites ? Créées en 2019 par le préfet de police de Paris d'alors, Michel Delpuech, elles étaient destinées à calmer les manifestations des gilets jaunes.
Leur but est de disperser rapidement les cortèges, d'où leur action à moto. Ils se déplacent en binôme, l'un à pied, l'autre à moto, et leur objectif est l'efficacité, avec des interpellations rapides. Les Brav-M ne sont censées être sollicitées que lors des manifestations particulièrement tendues, où des violences sont attendues.
Lors des manifestations contre la réforme des retraites, les actions de la Brav-M ont particulièrement été décriées. Plusieurs députés La France Insoumise ont demandé leur démantèlement et l'IGPN a été saisie après la divulgation d'un enregistrement sonore qui fait polémique. On y entend des membres de la Brav-M intimider, frapper et menacer des manifestants. Laurent Nuñez, l'actuel préfet de police de Paris, a condamné ces propos qu'il juge "inacceptables".
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