Covid-19 et variant Eris : Faut-il remettre le masque en France ?

Par My de Sortiraparis · Photos par My de Sortiraparis · Publié le 24 août 2023 à 8h28
Face à l'apparition du variant Eris du Covid-19, l'inquiétude grandit en France. Pour l'instant, les mesures ne sont pas renforcées, mais avec l'arrivée de l'automne, faut-il reconsidérer le port du masque ? Tour d'horizon des avis des spécialistes.

Le variant Eris de Covid 19, issu de la branche XBB.1.5, n'a pour l'instant pas montré de signes de gravité particulière. C'est du moins ce qu'a déclaré Brigitte Autran, présidente du Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires (Covars), qui ajoute que les premières données scientifiques suggèrent que ce variant serait sensible aux nouveaux vaccins prévus pour l'automne. Brigitte Autran, la présidente du Covars, n'exclut cependant pas la possibilité de reprise du masque en cas de résurgence épidémique "intensive".

Alors, quelles sont les actions en cours ?

  • Surveillance des variants : Un autre variant, le BA.2.86, est étroitement surveillé par l'OMS. Détecté au Danemark, en Israël et aux États-Unis, il n'est pas encore en France.
  • Campagne de vaccination : Trois vaccins seront bientôt disponibles pour contrer ce variant. Ces vaccins, proposés aux populations à risque, comprennent :
    • Deux vaccins à ARN messager de Pfizer et Moderna.
    • Un vaccin aux particules recombinantes développé par Novavax.
       
  • Système de surveillance : Même si actuellement il est proche de celui de la grippe, le système sera ajusté cet automne pour anticiper une éventuelle amplification des risques.


La question du masque revient sur le devant de la scène. Aurélien Rousseau, ministre de la Santé, n'exclut pas de rendre son port obligatoire, en particulier dans des circonstances précises. Il appelle à la "banalisation" du masque, surtout lorsqu'on est en contact avec des personnes fragiles.

Où faudrait-il remettre le masque ?

Édouard Obadia, médecin réanimateur, préconise son port dans les lieux sensibles comme :

  • Les hôpitaux,
  • Les transports bondés,
  • Les grands événements et spectacles.
     

Pierre Tattevin, infectiologue interrogé sur BFMTV, ne voit pas d'urgence à le remettre partout pour l'instant. Mais il admet que certaines régions pourraient nécessiter cette précaution.

En conclusion, on découvre que la situation, bien que sous surveillance, n'est pas encore alarmante. Mais avec l'arrivée de l'automne, la vigilance est de mise. Restons attentifs et informés.

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