Protection animale : les soirées festives à l'Aquarium de Paris dénoncées par les associations

Par Audrey de Sortiraparis · Photos par My de Sortiraparis · Publié le 30 décembre 2023 à 13h08
L'Aquarium de Paris crée à nouveau la controverse avec son "Réveillon d'exception" prévu ce dimanche 31 décembre 2023, déclenchant l'indignation des défenseurs de la cause animale venus manifester cette semaine devant le spot du 16e arrondissement. Malgré les critiques de l'association Paris Animaux Zoopolis, le président de l'aquarium affirme que ces soirées nocturnes n'ont pas d'impact sur les poissons ...

C'est la goutte d'eau qui fait déborder l'aquarium ... Suite à l'annonce de son "Réveillon d'exception" prévu ce dimanche 31 décembre 2023, l'Aquarium de Paris, le plus gros bassin de France et l'un des plus anciens au monde, s'est à nouveau attiré les foudres des défenseurs de la cause animale. Situé dans les jardins du Trocadéro, face à la Tour Eiffel, le spot se métamorphose certaines nuits, depuis 2006, en discothèque. Malgré les allégations de l'association Paris Animaux Zoopolis (PAZ), qui affirme que ces soirées sont illégales en vertu d'une loi de 2021 interdisant de "présenter des animaux en discothèque", le président de l'aquarium, Alexis Powilewicz, défend la légalité de l'évènement.

Une soirée de réveillon du Nouvel An 2024 qui a alors fait ressortir les étendards des manifestants venus protester ce jeudi 28 décembre 2023 devant l'Aquarium de Paris. Le cœur du débat réside dans le bien-être animal, selon PAZ, qui affirme que les poissons sont perturbés par les effets son et lumière pendant ces soirées. Cependant, le président de l'aquarium soutient que les parois des bassins assurent une protection adéquate et que les animaux ne montrent aucun comportement stéréotypé, selon des rapports vétérinaires et des contrôles antérieurs.

Malgré un contentieux en cours depuis la décision du tribunal administratif de Paris en février 2022, ordonnant à l'aquarium de régulariser sa situation, l'établissement persiste à offrir des soirées nocturnes. La Ville de Paris, propriétaire des locaux, examine actuellement les mesures nécessaires pour garentir le respect de la réglementation. L'affaire demeure un sujet de préoccupation, mettant en lumière la tension persistante entre les divertissements humains et le bien-être animal. 

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