Maire de Paris depuis 10 ans, Anne Hidalgo affirme que cette décision, « prise depuis longtemps », s’inscrit dans une logique de transmission. Après avoir succédé à Bertrand Delanoë en 2014, elle a été réélue en 2020, marquant son mandat par des projets urbains ambitieux et les Jeux Olympiques de 2024, qui resteront un moment fort de sa gestion. Elle assure qu’elle restera investie « jusqu’au dernier jour » pour finaliser ses engagements, en particulier sur les enjeux écologiques.
L’élue socialiste soutient Rémi Féraud, président du groupe Paris en commun, pour prendre sa relève à la tête de la mairie. Selon elle, il a les qualités nécessaires pour rassembler la gauche, hormis La France insoumise, et poursuivre les initiatives engagées depuis 2001. Elle espère que les écologistes et communistes se joindront à cette candidature dès le premier tour. Parallèlement, Emmanuel Grégoire, ancien adjoint désormais député, a également officialisé sa candidature, appuyé par plusieurs militants socialistes.
Au-delà de 2026, Anne Hidalgo exclut de briguer la présidentielle de 2027, après son échec en 2022. Elle envisage de s’investir dans la création d’une force politique sociale-démocrate et écologiste et de poursuivre son engagement pour la justice climatique à l’échelle nationale et internationale. Le Canard Enchaîné rapporte qu’elle pourrait prendre la tête de la fondation Bloomberg à Bruxelles, un rôle en accord avec ses priorités actuelles.