Le coronavirus frappe de plein fouet l'Oise. C'est dans ce département situé au nord de Paris que l'épidémie de coronavirus s'est déclarée par la mort d'un enseignant de 60 ans survenue le 26 février 2020. Considéré comme l'un des principaux foyers de l'épidémie en France, l'interdiction des rassemblements collectifs a été décidé ce samedi 29 février en fin d'après-midi par le ministre de la santé Olivier Véron.
Dans le même temps, les autorités sanitaires sont toujours à la recherche du patient zéro. En effet, la patient infecté par le coronavirus ne s'était jamais rendu dans une zone dite à risque. Ainsi, il a été décidé par la même occasion que les écoles touchées par l'épidémie ne rouvriront par leurs portes dans les 5 communes épicentre du département dont la ville de Creil.
Selon les termes du ministre, l'épidémie se concentre sur deux 'clusters', deux groupes de personnes malades. L'un des deux se situe dans l'Oise, plus particulièrement sur les communes de Creil, de Crépy-en-Vallois, de Vaumoise, de Lamorlaye et de Lagny-le-Sec. Aussi, le diocèse de l'Oise annonce que l'ensemble des églises du département ne tiendront pas d'office jusqu'à nouvel ordre.
Forcément, l'objectif de ces mesures exceptionnelles prises par le gouvernement est de limiter la diffusion du virus, et d'empêcher la propagation trop importante et trop rapide. Aussi, l'enjeu principal de cette deuxième phase d'action est de gagner le maximum de temps, pour se préparer à l'arrivée. Les autorités nous préconisent de limiter au maximum les déplacements.