Le Diamond Princess est devenu un cas d’école pour les chercheurs du monde entier : l’une des premières quarantaines au monde liée au coronavirus, avec un bilan de près de 700 personnes malades du coronavirus et 7 morts. La dernière étude parue dans la revue PNAS tend à prouver que le covid-19 se serait propagé grâce à un seul événement, très probablement lors d’un grand rassemblement dans les parties communes, « où les passagers dansaient, chantaient, faisaient leurs courses et assistaient à des spectacles ».
Avec le séquençage du génome des virus récupéré sur 148 porteurs du virus, l’étude a pu reconstituer l’équivalent d’un arbre généalogique et comprendre quelles précautions auraient peut-être permis de réduire les contagions.
Le premier cas de coronavirus sur le Diamond Princess serait donc un homme de 80 ans, descendu de la croisière à Hong Kong le 25 janvier 2020. Il sera testé le 1er février. Les autres membres du bateau, 3,711 personnes, seront placés en quarantaine pendant 14 jours, avant de pouvoir descendre du navire.
Pour rappel, les croisières doivent reprendre cet été. En France, un décret autorise les bateaux à faire escale en France « qu’à condition de n’avoir embarqué leurs passagers et fait escale que dans des ports de l’Union européenne ou de l’espace économique européen ».